Bondage, les rencontres bondage
En détail, le bondage (en traduction littérale servitude et esclavage) signifie lier un partenaire, par exemple avec des cordes et un bâillon. La discipline signifie suivre les règles et rituels et subir toutes les punitions. La domination signifie l'exercice du pouvoir et la soumission, se soumettre à l'autorité. Le sadisme signifie donner de la douleur et le masochisme, supporter cette douleur.
Pratique qui consiste à attacher un partenaire avec une arrière-pensée absolument érotique, le bondage est un des jeux sexuels les plus courants, tant dans l’univers artistique, représentatif ou psychologique que dans la chambre de bien des couples. Il ne nécessite effectivement que peu de moyens mais sait épicer savamment une morne chambre pour transformer de gentils ébats en étreintes enflammées.
D’aussi loin que la corde a été créée, le bondage a existé. Selon Agnès Giard, c’est en Asie qu’il faut aller chercher la véritable origine, et particulièrement au Japon. Un art martial, le Hojojutsu, dont le principe est de ligoter son adversaire, s’y est même développé.
Bien plus romantique qu’on ne le présente habituellement, le bondage est en réalité considéré par ses adeptes comme un art extrêmement sensuel. Voici donc quelques pistes pour vous initier à ses plaisirs...
Quels plaisirs dans le bondage?
Le pouvoir vs l’abandon
Le partenaire «ligoteur» détient un pouvoir absolu sur le partenaire attaché, enivré par le vertige immense de ce corps sans défense à sa merci.
Le partenaire ligoté est dans l’ivresse de l’abandon, victime des caresses de son bourreau sans autre rôle que de profiter sans effort…
La mise en scène
Le fait d’entraver implique souvent un contexte scénarisé pour justifier l’emprisonnement et les partenaires créent alors un jeu dans lequel chacun a son personnage. La relation est ainsi plus excitante de par son caractère «réaliste» et par la possibilité d’explorer divers fantasmes.